lundi 25 juin 2018

L'école - troisième partie

Déjà 5 ans de lycée dans les pattes et toujours aucun diplôme.

Je passe sur la période qui sépare la foirade de mon Bac STI GE et mon Bac Pro car tout est déjà écris ICI.




   Passèrent temps et kilomètres, me voilà loin de tous ceux que je connaissais pour me retrouver dans le Nord, où je vais passer presque 4 ans. J'ai donc intégré un Bac Pro MEI en apprentissage histoire de pas être trop en cours. Je me suis dis à l'époque que se serait surement une bonne chose pour moi qui ne supporte pas bien d'être le cul posé sur un chaise à écouter des trucs qui ne m'intéressent pas ou que je sais déjà.

   Commença cet apprentissage. Au début ça allait, j'allais plutôt bien en cours (on nous avait dit que toute absence non justifiée nous ferait perdre des jours de salaire, même en cours!). J'ai vite compris que, une fois encore, j'allais pas être super motivé à aller en cours. Le niveau Bac Pro est vraiment au ras des pâquerettes, après un Bac STI GE (qui a été remplacé par le STI 2D qui ne sert à rien puisqu'il n'approfondit aucune matière et que le niveau a été revu à la baisse), même non obtenu, c'était beaucoup trop facile.

    Autant, j'ai rarement loupé un jour de boulot, quel que soit le taf. Autant, j'ai vraiment sélectionné les quelques cours auxquels j'avais envie d'aller, sinon c'était deux semaines d'arrêt de travail durant les semaines où j'étais sensé aller à l'école. J'allais en histoire-géo parce que le prof était génial, dans les cours technique régulièrement et c'était à peu près tout. Je m'étais même fait dispenser de sport à l'année, c'est dire.

   J'ai passé le plus clair de mon temps à faire de l'urbex, de la musique, j'ai même été dans plusieurs groupes de musique durant mes années nordistes. Ce dont je me souviens le mieux, c'était ces pauses déjeuner avec les potes de la formation. On allait se taper un chinois à quelques pas de là ; ou on prenait de quoi se faire un pique-nique à la bonne franquette avec une bouteille de rouge. C'était surtout ça pour moi les cours, des potes, des sorties, des rencontres. Plus que le côté éducation, c'est le côté social que j'appréciais.

   Vint enfin la période fatidique s'il en est : le passage du Bac Pro ! Il me le fallait ce fichu diplôme, j'avais obtenu mon BEP la première année en ne faisant rien mais je ne pouvais pas me permettre de reproduire le même schéma. J'ai potassé comme un dingue pendant 3 semaines avant les épreuves. J'ai revu tout le programme de toutes les matières de ce laps de temps. Pour les épreuves technique, j'étais tranquille, j'exerçais le métier de technicien de maintenance industrielle depuis 2 ans, je n'avais aucune raison de m'en faire.

   J'ai bouffer mon bouquin de révision en long en large et en travers, j'ai été à toutes mes épreuves... et j'ai eu mon Bac Pro ! Major de promotion s'il vous plait ! Alors que la direction du centre de formation hésitait à me renvoyer pour mes absences, j'ai cloué le bec à tout le monde en sortant premier sur pratiquement toutes les épreuves. Faut se méfier de l'eau qui s'emmerdent au fond de la salle de classe, côté fenêtre, près du radiateur. (En même temps, t'as eu chaud au cul !)

Je vais réfléchir à la façon de conclure cette scolarité tumultueuse.

Cheers.

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